Envisager les implants capillaires n’est pas une décision à prendre à la légère. Même si la perte de cheveux est un complexe important chez les hommes, des solutions alternatives peuvent être mises en place pour freiner la chute des cheveux avant d’envisager la chirurgie.
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Les implants capillaires sont à envisager entre 30 et 40 ans quand l’activité hormonale est stable et que la perte de cheveux est évaluée comme étant irréversible par un spécialiste. Il est possible de réaliser cette intervention plus tôt pour une alopécie précoce, mais une seconde intervention sera à prévoir quelques années plus tard.
En effet, si une perte de cheveux peut démarrer très jeune, la transplantation capillaire n’est pas forcément la première solution à envisager. Avant 30 ans, l’activité hormonale responsable de l’alopécie poursuivra son oeuvre, les cheveux implantés par chirurgie risquent alors de chuter. Dans le cadre d’une alopécie précoce, les experts recommandent généralement d‘attendre jusqu’à l’âge de 30 ans, période à laquelle la chute des cheveux commence à apparaître naturellement. Si tu veux en savoir plus sur les spécialistes en implant capillaire à Paris tu peux te rendre en cabinet pour demander à être renseigné. Des spécialistes seront en mesure de te donner de plus amples explications et te guider dans ton choix.
La transplantation capillaire consiste à prélever des follicules pileux sains sur l’arrière ou sur le côté du crâne avant de les implanter dans la zone sujette à la perte de cheveux. Pour ce faire, le spécialiste utilise une petite aiguille pour percer de petits trous dans lesquels seront plantés les follicules. On peut distinguer deux grandes techniques d’implants capillaires : la FUT et la FUE.
La greffe de cheveux FUT (Follicular Unit Transplantation) est une technique consistant à prélever une bandelette de cuir chevelue pour en extraire les follicules. Ces derniers seront alors utilisés pour regarnir la zone dépourvue de cheveux.
La greffe FUE (Follicular Unit Extraction), de son côté consiste à prélever une à une les unités folliculaires avant de les implanter dans la zone à corriger.
Avant d’envisager toute intervention chirurgicale, tu peux mettre en place quelques solutions pour prévenir l’alopécie.
Tout d’abord, adopte une bonne routine de soins capillaires. Espace les shampoings à 1 voire 2 grand maximum par semaine et utilise un shampoing doux afin de ne pas agresser tes cheveux. Limite ensuite tous les éléments extérieurs pouvant aggraver la perte de cheveux. Le tabac, une alimentation trop riche en graisses et en sucres mais aussi le stress sont des éléments ayant un fort impact sur la chute des cheveux.
Tu peux également aller consulter un médecin. L’alopécie peut être provoquée par une carence en fer, une infection du cuir chevelu, un dérèglement hormonal, une maladie ou un traitement médicamenteux. Dans ce cas, la perte de cheveux sera réversible et le médecin pourra te conseiller sur la meilleure manière de résoudre le problème.
Des traitements et des solutions pharmacologiques peuvent également être proposés si tu souffres d’alopécie. Une solution à base de Minoxidil peut aussi être une solution afin de stimuler la pousse des cheveux tout comme la prise de finastéride. De même, une mésothérapie ou une injection de PRP (Plasma Riche en Plaquettes) peut remédier à des cheveux qui s’affinent.
Dans tous les cas, les implants capillaires sont souvent conseillés en dernier recours. N’hésite pas à explorer quelques pistes moins invasives avant de te lancer dans cette direction.