La chute de cheveux ou de poils est un phénomène naturel. Il entre dans le processus de renouvellement des cellules organiques. Ce phénomène peut aussi être pathologique et affecte, dans ce cas, l’apparence physique des personnes touchées, ce qui devient source d’inquiétude. Quels sont les facteurs qui favorisent l’alopécie ? Comment stopper son avancée ?
Pour comprendre ce phénomène, il faut connaître les facteurs associés à sa survenance et le mécanisme par lequel il se développe.
La calvitie commune est due à la génétique, aux hormones, à l’âge et, plus rarement, à la consommation de drogue ou à une maladie. Chez les femmes, les cheveux peuvent également tomber à cause de la grossesse, de la ménopause… La totalité du cuir chevelu est affectée par une perte conséquente des cheveux chez certaines personnes.
Selon les statistiques, 2 à 3 % des femmes et environ 20 % des hommes sont atteints de calvitie. Après l’âge de 65 ans, l’alopécie chez l’homme augmente et atteint approximativement 35 %. Depuis 1990, la chute de cheveux a fortement augmenté et concerne 76 % des Français interrogés par l’IFOP. Seuls 24 % de l’échantillon déclarent ne pas perdre leurs cheveux.
La calvitie chez les hommes est aussi due à l’hérédité. Les cheveux qui se situent sur la zone frontale, les golfes et le vertex deviennent de plus en plus fins. Ils se transforment de manière progressive en duvet avant de disparaître complètement. L’alopécie androgénétique est due à deux facteurs. Il s’agit de l’excès de testostérone et de la prédisposition génétique des follicules pileux à être sensibles aux hormones mâles.
La chute de cheveux peut également avoir d’autres origines. Il peut s’agir de la prise de médicaments comme des anticoagulants ou des traitements contre le cancer, un choc psychologique, le stress… La chute des cheveux peut aussi avoir ses origines dans les carences alimentaires, les changements de saison…
De façon biologique, la testostérone se lie à une protéine qui la neutralise. En revanche, une fraction peut rester naturellement active et atteindre les follicules pileux. La testostérone se transforme sous l’action d’enzyme appelée 5 alpha-réductase en une nouvelle hormone. Elle est appelée la dihydrotestostérone (DHT).
Les follicules pileux sont programmés pour être sensibles à la DHT qui accélère inexorablement le cycle de croissance du cheveu. À ce rythme, on observe un épuisement précoce du capital de renouvellement capillaire.
La DHT provoque aussi une sécrétion excessive de sébum qui va stagner au niveau du follicule pileux. Le cuir chevelu va alors s’épaissir et empêcher les vaisseaux sanguins d’irriguer suffisamment les racines capillaires. Cette carence d’irrigation empêche le renouvellement convenable des follicules pileux. Cela va favoriser la perte des cheveux.
Pour traiter les débuts d’alopécie androgénétique de manière efficace, tu peux avoir recours aux compléments alimentaires pour pallier les déficits de vitamines. Cependant, l’utilisation des huiles essentielles est aussi envisageable.
Il existe des produits naturels qui préviennent par exemple les chutes de cheveux et augmentent la croissance capillaire. Ils sont efficaces pour l’alopécie androgénétique masculine et féminine. Tu peux les appliquer directement sur le cuir chevelu selon le nombre de fois indiqué par jour. La repousse des cheveux peut prendre 8 à 12 mois et est visible chez 30 à 40 % des personnes.
Il y a également des produits qui bloquent l’action des hormones masculines sur les follicules pileux. Tu peux les prendre tous les jours par voie orale après consultation d’un médecin. En général, il te faut 6 à 8 mois après le traitement pour constater leur efficacité. La chute des cheveux est freinée et leur croissance stimulée. Tu dois utiliser de bons produits avec un pH adapté à ton cuir chevelu. En général, tu peux avoir recours aux shampoings, aux colorations, aux masques de cheveux… pour corriger tout début d’alopécie.
Une alimentation équilibrée avec des apports en vitamines (B3, B5, B6, B8, B12) et en fer est parfaite pour lutter contre l’alopécie. La vitamine B5 ou Bépanthène stimule en effet la croissance du cheveu et participe à la régénération de la tige capillaire. La vitamine B12 quant à elle favorise le renouvellement cellulaire. Pour réguler la production du sébum, tu dois opter pour une alimentation riche en vitamine B8.
La vitamine B6 métabolise les acides aminés et protéines essentielles à la création de la structure du cheveu. La vitamine B3 ou PP accélère la circulation sanguine à la racine du cheveu. Les acides aminés sont essentiels à toute fonction et création cellulaire.
En plus d’une alimentation riche en vitamines, un sommeil réparateur avec une bonne gestion du stress avant l’endormissement est primordial. Tu dois également éviter les excitants comme le tabac, l’alcool et le café en excès. Fais attention par ailleurs aux tressages et autres lissages des cheveux qui agissent sur les racines de ceux-ci.