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Code de la route : comment t’en sortir face aux questions pièges ?

Ça y est, tu t’es enfin décidé à t’inscrire dans une auto-école dans l’intention d’obtenir ton permis. Le premier obstacle qui se dresse sur ton chemin est l’épreuve théorique générale du permis de conduire. À la vue de cet examen, tu te sens stressé, car tu te poses beaucoup de questions. Ne t’inquiète pas, c’est tout à fait normal. Pour t’épauler, nous allons passer en revue quelques-unes des méthodes utiles afin d’éviter toutes surprises lors de ton examen du Code.

Entraîne-toi souvent au Code !

Réussir le contrôle théorique de la sécurité routière ne s’obtient pas si facilement. Comme tout autre examen, il faut vraiment que tu t’appliques et que tu te prépares. Voici quelques conseils utiles qui pourraient t’aider.

Comprends le déroulement de l’examen

La première étape consiste à connaître le déroulement du test théorique. Quoi de mieux que d’être bien informé de ce qui t’attend pour appréhender le problème ? En effet, les questions posées lors de l’examen du Code de la route sont au nombre de quarante. Chaque question se présente sous forme de choix multiples. Il suffit que tu en valides 35 sur les 40 interrogations et le tour est joué !

Apprends régulièrement

Mémoriser les nombreux chapitres du Code de la route n’est pas facile. Pour comprendre ses tenants et aboutissants, tu dois te rendre quotidiennement à ton auto-école dès que tu as du temps libre. Autre possibilité, en cherchant sur le net, tu trouveras plusieurs sites web qui vont te former en la matière. En plus d’être gratuits, certains de ces sites offrent un test de simulation qui te met dans la peau du conducteur. C’est un excellent moyen de t’entraîner si tu n’as pas le temps d’apprendre en présentiel.

Reste calme le jour de l’examen théorique

Le jour de l’examen est un événement angoissant pour la plupart des gens. Lorsque tu ressens de l’anxiété, il peut être difficile de maintenir ton calme. Pour t’aider à réduire le stress, essaye de garder une attitude positive. Ne laisse pas les pensées négatives prendre le dessus. Concentre-toi plutôt sur les leçons du Code de la route que tu avais apprises.

Autre chose très importante, tu ne dois pas négliger les bienfaits apportés par une bonne nuit de sommeil. Évite autant que possible de te coucher tard quelques jours avant l’examen. Cela t’aidera à garder toutes tes capacités pour le jour J.

Examen du Code de la route : sois attentif !

Dans la plupart des cas, les questions posées lors de l’examen sont accompagnées d’images ou de vidéos. Le défi consiste à scruter tous les détails affichés sur l’écran. C’est dans ce genre de contexte que tu dois être très vigilant. Relie bien les sujets avant de répondre. Attention, il ne te suffit pas de les relire tout court, il faut que tu les comprennes.

Par exemple, si tu vois des rétroviseurs sur une image test, alors sois prudent, car il y a sûrement un piège. Il peut s’agir d’une situation où un scooter est trop près de ta voiture, t’empêchant de freiner brusquement ou autres. Le but de ce genre d’épreuve est de te familiariser avec les miroirs d’un véhicule. En effet, un bon conducteur doit toujours avoir l’œil sur tout ce qui l’entoure.

Ne pars pas trop confiant

Autre point à retenir, les examinateurs se font un malin plaisir d’insérer des pièges à l’intérieur du sujet. Ils veulent tester tes capacités à être vigilant face à l’adversité. Pour que tu ne sois pas surpris le moment venu, nous te dévoilons quelques-unes des ruses les plus utilisées durant l’épreuve.

Les questions pièges du code de la route depuis septembre 2023

La banque de questions du code de la route a été totalement renouvelée le 12 septembre 2023. Les 1037 questions que comprend dorénavant l’examen ont fait l’objet de reformulations, afin d’être facilement compréhensibles et certains visuels ont été changés afin de rendre les situations plus facilement identifiables. Lorsqu’une image comprend plusieurs véhicules motorisés, ceux concernés par la question sont entourés en jaune sur le visuel de l’examen. Le langage utilisé dans les questions a aussi été simplifié, afin d’en faciliter la compréhension et l’intitulé de chaque question indique dorénavant si une ou plusieurs réponses sont attendues pour obtenir une bonne réponse.

Les nouvelles questions du code de la route apportent une importance toute particulière aux nouvelles formes de mobilité. Vous aurez ainsi à vous mettre à la place de certains usagers de la route, comme par exemple des usagers vulnérables, afin de faciliter votre prise en compte des piétons, des trottinettes ou bien encore des cyclistes lorsque vous commencerez à circuler sur les routes au volant d’une voiture.

Tous ces changements ont été apportés en suivant les recommandations des professionnels du secteur. L’objectif est de faire en sorte que le contenu de l’examen soit plus clair et plus compréhensible pour les candidats. Néanmoins, vous devez toujours vous préparer pour déjouer les éventuels pièges des questions du code de la route que vous pourriez rencontrer le jour de votre épreuve.

Le piège du verbe « pouvoir » et « devoir »

Les questions contenant le verbe « devoir » et « pouvoir » sont faciles à répondre une fois que tu as saisi le concept. Par exemple, en conduisant, il y a un piéton qui traverse la route devant toi, sans se trouver sur un passage piéton. Que dois-tu faire ? Et que peux-tu faire ? Décélérer (par obligation) ou ralentir et klaxonner en même temps (possibilité) ? Conformément au Code de la route mis en vigueur, le premier désigne tout ce qui doit être fait. Quant au deuxième, il signifie ce qu’il est envisageable d’effectuer.

Le piège de la question double

Dans ce genre de contexte, le sujet te met à la place du conducteur qui fait face à une situation précise. Deux interrogations bien distinctes découlent de cette situation et tu es obligé de répondre avec succès à chacune d’elles afin de recevoir des points. Appelée aussi question à deux volets, elle peut prêter à confusion pour la plupart des candidats. L’astuce consiste à lire et à répondre séparément la première et la deuxième question.