Pour le meilleur, et pour le pire, la langue Française est une langue ouverte qui s’enrichie d’année en année et qui vois apparaitre, mais aussi disparaitre, bon nombre d’expressions. Aujourd’hui on s’attaque à la définition de BDG, trois lettres que les amateurs de rap ne peuvent que connaitre.
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Que veut dire BDG ?
La définition de BDG peut donc être résumée à “homme à femme” et se rapproche très fortement d’un charo, un homme qui aime draguer tout ce qui bouge et qui est toujours prêt à coucher.
BDG signifie « bandeur de gadgi » expression qui demande également à être définie. Pour faire simple, un Bandeur, le B de BDG, est une personne toujours prête à avoir des rapports sexuels. Le terme Gadji est quant à lui un terme d’argot utilisé par les Tsiganes pour désigner une femme non gitane. On retrouve d’ailleurs le terme dans le livre La quatrième théorie de Thierry Crouzet : « Je suis comme toi, une gadji, devant mon ordinateur ».
Pour les hommes non gitans on utilisera plutôt le terme gadjos ou gadjé qui connait quelques variations. Les gitans d’Espagne utilisent par exemple « payo ».
D’où vient le terme BDG ?
Le terme est entendu dans la chanson BDG du rappeur JuL :
Ti as fait le BDG – Tu t’es fait piéger – Elle t’a fléché – Ah ça y est, maintenant j’existe -Ti es un gros BDG – Maintenant tu m’appelles quand tu te fais chier – Il est où le BG? Celui qui s’est fait niquer ses sous et son chiffre – Ti es un bandeur de Gadji (BDG) – Un gros bandeur de Gadji (BDG) – Ti es un bandeur de Gadji (BDG)
Même si le terme BDG n’est pas énormément utilisé oralement, on le retrouve souvent sur internet. Jul est également à l’origine d’autres expressions comme mercé, BDH ou encore deuh, sur lesquelles on reviendra prochainement.