Très courant dans le vestiaire masculin et signe de reconnaissance sociale à une époque, le chapeau reste un accessoire très pratique. Idéal pour se protéger de la pluie et du soleil, on te propose de faire le tour des caractéristiques de chaque type de chapeau pour hommes.
Dans cet article
Pour trouver le chapeau qui te conviendra le mieux, il faudra trouver celui qui sera le plus adapté à ta morphologie. Pour cela, il va falloir prendre en considération les différentes parties qui composent celui-ci. Ces différentes parties vont également permettre de différencier chaque type de chapeau.
Le chapeau se composent de 4 grandes parties :
Le canotier est peut-être le type de chapeau de paille le plus connu. On le reconnait assez facilement à sa calotte parfaitement ronde, sa couronne plate et à son bord droit. On le retrouve au début du 19e siècle, monté sur la tête des canotiers, circulant sur la Seine. Très vite il se démocratise et devient un chapeau sollicité par les sportifs pour se protéger du soleil.
Le Fédora est un chapeau de feutre qui s’est fait une belle place au cinéma. On le reconnaît facilement à sa couronne creusée. Son bord, de plus de 5cm, est aussi très caractéristique puisqu’il est toujours rabattu à l’avant et relevé à l’arrière de la tête. Le chapeau Fédora tire son nom de la pièce du même nom de Victorien Sardou dans laquelle il était porté par la grande Sarah Bernhardt.
Bon à savoir
La différence entre le chapeau Fédora et le Borsalino n’existe pas ! Ces chapeaux sont les mêmes, si ce n’est que l’un d’eux est produit par la chapellerie Borsalino dont il porte le nom. Borsalino est donc une marque, pas un type de chapeau.
Le chapeau haut-de-forme est le symbole de la bourgeoisie depuis le 19e siècle. Comme son nom l’indique, il dispose d’une calotte haute. Il est aussi muni d’une couronne plate et d’un bord recourbé sur tout le pourtour du chapeau et d’un galon souvent accompagné d’un nœud.
Autre type de chapeau qui porte bien son nom, le chapeau melon et sa calotte ronde très caractéristique. L’origine du chapeau melon semble incertaine, mais en retrouve déjà des traces au début du 15e siècle. Dans sa forme actuelle, en feutre, il prend son origine en Angleterre en 1849 où il devient un symbole de respectabilité.
Le terme sombrero seul peut faire référence à tout type de chapeaux. Dans la culture, il évoque particulièrement le sombrero charro mexicain avec son large bord retrousse et surtout sa calotte en forme de cône.
Il peut aussi évoquer le sombrero cordobés Andaloue qui possède la même forme que le canotier, mais qui se compose le plus souvent de feutre, c’est le fameux chapeau de Zorro.
Le chapeau trilby a vu le jour à la fin du 19e siècle suite à l’adaptation au théâtre du roman du même nom de Georges de Maurier. Ce type de chapeaux se rapproche fortement du chapeau Fédora. La différence entre les deux va se jouer à la largeur du bord. Le trilby possède un bord de moins de 5cm où le celui du Fédora mesure plus de 5cm. Encore une histoire de taille…
Le panama est un chapeau tressé en fibres végétales très tendance vers 1900. Il était porté par les ouvriers pour se protéger du soleil. Il est important de noter que le panama n’est pas le nom de la forme du chapeau, bien sa matière. Aussi, il est possible ce type de chapeaux dans n’importe quelle forme bien que la plus courante soit celle du Fédora. Pour reconnaître un vrai panama, il suffit de regarder sa couronne pour y voir une petite rosace correspondant au début du tissage.
Bon à savoir
La seule chose qui différencie un Borcalino d’un panama est la matière. Alors que le Borcalino est en feutre, le chapeau panama est en fibres végétales tissées à la main.
Le chapeau de cowboy qui se caractérise par une calotte haute et un large bord existent depuis le 13e siècle. Contrairement à l’image qu’on s’en fait, il semblerait qu’il n’était pas si populaire de ça dans l’ouest américain où on lui préférait le chapeau melon même si des chapeaux à larges bords étaient déjà portés.
Le chapeau de cowboy dans sa forme moderne est apparu dans les années 1860 et sa naissance est attribuée à John Batterson Stetson. Il est encore porté aujourd’hui en Amérique et est le chapeau de prédilection des chanteurs et danseurs de country.
Le bob est loin d’être le chapeau le plus élégant, mais il n’a pas à rougir de sa notoriété. Petit couvre-chef en forme de cloche, le bob se reconnaître très facilement à son bord mou qui retombe sur le front de son porteur. Idéal pour se protéger de la pluie, il reste également bien accroché au crane quand il y a du vent et protège la nuque du soleil.
Pas super esthétique, bien qu’il soit revenu sur le devant de la scène la saison dernière, il n’en reste pas un moins un type de chapeau très pratique.
Le pork pie est un chapeau porté dès les années 1830 en Amérique pour quelques années de vie. Il revient ensuite dans les années 1920 au cinéma sur la tête de Buster Keaton avant de devenir une icone jazz dans les années 50. Le pork pie connait une renaissance au début du 21e siècle notamment grâce au personnage de Walter White dans la série Breaking Bad.
Ce type de chapeau se caractérise par une calotte basse et une couronne plate marquée par une incision circulaire. Son bord est aussi très reconnaissable, car relevé. Très souvent muni d’un galon, il n’est pas rare de la voir porter avec une plume sur le côté.
Un petit chapeau français, les Béarnais revendiquent la paternité du béret, même si son origine n’est pas certifiée. Il est traditionnellement fait en laine tricotée et feutrée et garni d’une couronne intérieure en cuir. Ce type de chapeau était porté par les bergers pour se protéger du froid et de la pluie. Il est toujours porté de nos jours principalement dans le sud-ouest.